A LA UNE

Nous sommes la Gauche unie pour le monde du Travail Ensemble, nous nous engageons pour défendre le monde du travail et la souveraineté de la France.
Nous voulons rebâtir une France productive, en développant l’industrie et notre agriculture, en combattant tous les accords de libre-échange et en refusant tout élargissement de l’UE.

Nous sommes d’ailleurs la seule liste à s’être opposée à l’ensemble des traités libér...
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La paix, notre combat commun ! Conférence internationale organisée par le PCF
Le PCF a organisé une conférence internationale pour la paix. À quelques jours des commémorations de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe et de la victoire contre le nazisme, à un mois des 80 ans du Débarquement en Normandie, alors que 22 conflits ensanglantent la planète, il est urgent de développer la solidarité internationale pour une politique de paix, de sécurité collective et humaine.
La gravité de la situation est extrême. Nous nous trouvons dans une séquence historique de recomposition armée des rapports de forces entre puissances grandes et moyennes et de redéfinition des aires d’influence, marquée par une montée des nationalismes agressifs et un aiguisement des concu...
Lire la suite - 04-05-2024

La gravité de la situation est extrême. Nous nous trouvons dans une séquence historique de recomposition armée des rapports de forces entre puissances grandes et moyennes et de redéfinition des aires d’influence, marquée par une montée des nationalismes agressifs et un aiguisement des concurrences capitalistes. Pour les classes dirigeantes, pour les bourgeoisies, la guerre signifie asservissement, pillages, économie de guerre, afin de masquer les fragilités insignes des États engagés dans les conflits.

L’objectif de cette conférence est d’échanger sur notre analyse des causes politiques, sociales, économiques, climatiques des conflits et sur les moyens politiques et économiques pour rompre avec l’engrenage de la guerre et avec les politiques d’hégémonie, de forces et de blocs qui l’exacerbe. L’ambition est de réfléchir sur les moyens d’action pour faire émerger un nouvel ordre global, un autre ordre du monde respectueux de la souveraineté et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, par le respect du droit international, par de nouvelles coopérations économiques et financières et par la constitution d’un nouvel espace de sécurité collective en Europe.

C’est donc poser la question des ruptures nécessaires avec les politiques impérialistes et capitalistes qui provoquent et nourrissent la militarisation des rapports de force internationaux. Cela implique également d’évoquer la recomposition des rapports de force internationaux et les voies qui se cherchent pour un autre ordre international débarrassé des politiques hégémoniques, du dollar par exemple. C’est combattre l’essor des nationalismes et de l’extrême droite qui, de Moscou à Tel Aviv, attisent les haines et les paniques identitaires. C’est enfin analyser l’hégémonie de l’OTAN en Europe et avancer les alternatives possibles, et nécessaires, pour une véritable autonomie stratégique.

La conférence a également eu pour but de dessiner notre conception de la paix, qui n’est pas uniquement l’absence de guerre, mais qui implique de développer une politique pour des solutions négociées aux crises qui sont à l’origine des guerres. La paix est bien au cœur d’un projet politique émancipateur global car elle se situe au croisement des luttes pour l’émancipation des peuples contre l’impérialisme et les politiques de force, des questions sociales, car les guerres produisent et sont le produit des inégalités, des questions écologiques, car les concurrences dues à la raréfaction des ressources naturelles aggravent les tensions.

De nombreuses organisations communistes et progressistes ont répondu à notre invitation. Nous pouvons citer à titre d’exemple : des forces d’Asie (parti communiste Japonais, parti Toudeh d’Iran, parti Dem – ex HDP-, parti communiste d’Israël), d’Afrique (Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire), d’Amérique latine (Parti des travailleurs du Brésil), et d’Europe (PGE, PCE, PCP, PTB). Des économistes apporteront également leur contribution, à l’image de Martial Ze Belinga, spécialiste du franc CFA, arme de domination néocoloniale de la France. Enfin, nous pourrons également compter sur des représentations diplomatiques, avec notamment la participation des ambassadeurs de la République de Cuba et du Vietnam.
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ISRAËL – PALESTINE : SOUTIEN AUX ÉTUDIANTS MOBILISÉS POUR LA PAIX !
Depuis quelques jours, des mobilisations en faveur de la paix en Palestine sont engagées dans les universités. Celles-ci ont très rapidement été réprimées par les forces de l’ordre. Valérie Pécresse a même annoncé couper les subventions régionales pour l’institut Science po Paris. Le chantage aux financements pour exercer une censure politique sur un lieu d’enseignement supérieur est extrêmement grave.
Ces réactions sont injustifiables et l’Union des Étudiants Communistes apporte tout son soutien aux étudiants et étudiantes mobilisés en faveur de la paix et de la reconnaissance d’un État palestinien, selon les frontières reconnues par l’ONU.

Ce mouvement Ă©tudiant est victi...
Lire la suite - 02-05-2024

Ces réactions sont injustifiables et l’Union des Étudiants Communistes apporte tout son soutien aux étudiants et étudiantes mobilisés en faveur de la paix et de la reconnaissance d’un État palestinien, selon les frontières reconnues par l’ONU.

Ce mouvement étudiant est victime d’une volonté d’uniformisation du discours politique sur les universités. Les propos de Gabriel Attal et le traitement médiatique décrivent la mobilisation étudiante comme exclusivement négative. S’il peut y avoir un débat entre étudiants sur la pertinence d’occuper à long terme une université, la mobilisation, les déploiements de banderoles ou encore les blocages ponctuels sont indispensables pour permettre la visibilisation du génocide en cours à Gaza.

Cette répression s’inscrit dans une dynamique plus générale d’un contrôle politique de plus en plus important sur les lieux de l’enseignement supérieur. Dans beaucoup d’universités, le simple geste de donner un tract est interdit par les directions. La généralisation et la systématisation de l’envoi de forces de l’ordre lors de mobilisations étudiantes est grave pour l’état des libertés publiques à l’université.

Nous dénonçons avec force cette volonté de reprise en main politique de la vie universitaire. Les lieux de l’enseignement supérieur ont toujours été des lieux de politisation et de débats. Élever l’esprit critique des étudiants devrait être vu comme synonyme d’émancipation.

Nous le constatons à l’international, lorsqu’un gouvernement souhaite reprendre la main sur la pensée critique, uniformiser le discours et faire adhérer à des idées réactionnaires, ce sont les universités qui sont attaquées en première.

L’UEC revendique :
  • un cessez-le-feu immĂ©diat
  • la fin de la colonisation en Cisjordanie
  • la libĂ©ration de tous les prisonniers politiques palestiniens et la libĂ©ration des otages dĂ©tenus par le Hamas
  • la crĂ©ation d’un État palestinien aux cĂ´tĂ©s de l’État israĂ©lien sur les frontières de 1967, conformĂ©ment aux rĂ©solutions de l’ONU
LĂ©na Raud
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1er MAI, pour défendre et conquérir les droits des travailleuses et travailleurs
Par nos luttes, nos mobilisations citoyennes, nos votes, nous pouvons gagner ensemble de nouveaux droits, developper les services publics, défendre nos emplois, agir pour une nouvelle industrialisation utile à la transition écologique. Dans cette campagne, avec mes colistier·ères issu·es du monde du travail, engagé·es dans les combats syndicaux, Léon Deffontaines portera la voix de nos luttes.
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50e anniversaire de la Révolution des Œillets : faire vivre les valeurs d’Avril !
Le 25 avril marque le 50e anniversaire de la Révolution des Œillets au Portugal qui renversa la dictature fasciste qui opprimait le pays, ainsi que les peuples colonisés, depuis 48 ans.

Cette révolution ne signifie pas seulement la fin du fascisme. Ce fut aussi une remise en cause pop...
Lire la suite - 25-04-2024

Le 25 avril marque le 50e anniversaire de la Révolution des Œillets au Portugal qui renversa la dictature fasciste qui opprimait le pays, ainsi que les peuples colonisés, depuis 48 ans.

Cette révolution ne signifie pas seulement la fin du fascisme. Ce fut aussi une remise en cause populaire du système d’accumulation capitaliste et d’exploitation impérialiste dont la dictature fasciste était l’outil politique, dans la situation de semi-dépendance dans laquelle celle-ci maintenait le Portugal. C’est-à-dire une exploitation impérialiste féroce des colonies par un système de travail forcé généralisé d’une part, et d’autre part le fait que ce système d’exploitation permettait à la dictature d’être au service des entreprises monopolistes des métropoles impérialistes. C’est donc un système d’exploitation global qui est remis en cause par les luttes anticoloniales tout d’abord, puis par la révolution de 1974.

Ce fut une révolution anti-impérialiste et anticoloniale, qui mit fin aux guerres coloniales, en reconnaissant le droit à l’autodétermination et à l’indépendance des peuples colonisés d’Afrique, avec notamment ce que représentait Amilcar Cabral. Dirigeant du Parti africain de l’indépendance de Guinée-Bissau et du Cap Vert, marxiste convaincu, il s’est battu pendant plus de 25 ans pour l’indépendance de son pays.

Ce fut une intervention populaire pour la démocratie, ce fut une intervention ouvrière pour de nouveaux droits, pour le salaire minimum, pour la dignité dans le travail, pour le contrôle démocratique de la production.

Cette révolution ne fut pas acceptée par les classes dirigeantes, portugaises et européennes. Elle fut l’objet de batailles politiques et sociales intenses. Le processus mis en œuvre par la révolution d’Avril, ses premières décisions et acquis progressistes se sont heurtés à l’offensive et aux tentatives de la droite de vouloir mettre en cause l’ensemble du processus révolutionnaire pouvant conduire à ce que nos camarades du Parti communiste portugais (PCP) souhaitaient, à savoir l’instauration d’une « démocratie avancée » dans des conditions inédites au Portugal.

Ce fut aussi le cas lors des batailles pour l’adoption de la Constitution portugaise. Le texte constitutionnel prévoyait l’instauration d’un régime social et démocratique au Portugal, en incluant la nationalisation des secteurs clés de l’économie, la réforme agraire, la reconnaissance d’un vaste ensemble de droits sociaux en faveur des travailleurs dans les domaines de la santé, l’éducation, la sécurité sociale, la culture. Même si, comme le disent nos camarades du PCP, la Constitution d’Avril a été, pour une part importante, vidée de son contenu transformateur, après des décennies d’application de politiques de droite et néolibérales inscrites notamment dans les traités européens, elle n’en reste pas moins un référent pour les travailleurs et le peuple portugais, garantissant encore d’importants droits politiques, économiques et sociaux.

Ce fut enfin une manifestation de solidarité concrète entre les peuples français et portugais et singulièrement entre le PCF et le Parti communiste portugais. Elle se manifesta dans l’aide concrète apportée aux militants et dirigeants communistes portugais contraints à l’exil, à l’image d’Alvaro Cunhal, qui se réfugia en France après l’évasion collective de la prison de Peniche. Ce fut également la lutte pour assurer des conditions d’accueil, de logement et de travail décentes aux dizaines de milliers de travailleurs portugais qui arrivèrent en France à partir des années 1960. Les municipalités communistes ont été au premier rang de ces combats, à l’image de celle de Champigny et de son maire Louis Talamoni.

Alors que l’extrême droite prétend au pouvoir, le fait de faire vivre les valeurs d’Avril est un enjeu et une nécessité au Portugal, en France et dans l’ensemble des pays d’Europe. Cela implique une politique de paix, une politique de souveraineté démocratique des peuples, une politique sociale. C’est la bataille centrale du moment, pour reconstruire l’espoir et des nouvelles majorités populaires. L’anniversaire de la Révolution des Œillets n’est pas uniquement un enjeu mémoriel, qui est important en soi alors que les bourgeoisies cherchent à effacer cette mémoire de luttes ; il s’agit également d’un enjeu politique pour aujourd’hui et pour demain.

Pour évoquer toutes ces questions, le PCF a organisé ces derniers jours une série de rencontres avec Albano Nunes, dirigeant du Parti communiste portugais, acteur de la lutte contre le fascisme et de la Révolution. Divers débats ont été organisés, notamment dans le 20e arrondissement de Paris et à Champigny. Les 25 et 26 avril, une délégation du PCF se rendra au Portugal pour participer à la manifestation populaire. Y participeront Denis Öztorun, maire de Bonneuil, et Pierre Garzon, maire de Villejuif. Le 26 avril, Sébastien Laborde prendra part à un débat sur la lutte contre l’extrême droite organisé par l’Association portugaise antifasciste. Ce seront des moments importants de solidarité internationale.

Vincent Boulet
membre du CEN chargé de l’international
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Meeting d’Amiens avec Léon Deffontaines
Dès le début du meeting, la présentation des différents candidats sur la liste, principalement issus du monde ouvrier et syndical, fait que je me retrouve en eux. Ce sont des ouvriers, des salariés, des fonctionnaires, des précaires qui travaillent et connaissent la réalité du monde du trava...
Lire la suite - 11-04-2024

Dès le début du meeting, la présentation des différents candidats sur la liste, principalement issus du monde ouvrier et syndical, fait que je me retrouve en eux. Ce sont des ouvriers, des salariés, des fonctionnaires, des précaires qui travaillent et connaissent la réalité du monde du travail. On est bien loin des listes de technocrates et du microcosme parisien.

Quand la syndicaliste Manon Ovion, qui a mené une grève de 84 jours pour obtenir des augmentations de salaire chez Verbaudet, dit : « il faut que les salaires soient indexés sur l’inflation », c’est une mesure qui me paraît indispensable et de bon sens.

On entend parfois que la jeunesse ne s’intéresse plus à la politique. J’invite ceux qui pensent cela à écouter nos jeunes candidats qui ne veulent plus des délocalisations et qui aspirent à travailler et vivre dignement sur nos territoires. Et je les invite aussi à écouter le discours de Léon Deffontaines qui, à 27 ans, pourrait porter notre voix à Bruxelles, celle des travailleuses et des travailleurs.

Enfin on entend parler de la fin de l’austérité budgétaire dans un programme politique, de la défense des services publics et de la protection sociale nivelée vers le haut dans toute l’Europe, de la taxation des plus riches et des grandes entreprises qui engrangent des profits toujours plus élevés sans jamais augmenter les salaires.

Léon Deffontaines lance un appel à la paix, clair, sans aucune ambiguïté. On parle de solidarité avec toutes les femmes et tous les hommes qui souffrent dans des pays en guerre et on parle de paix.

On parle aussi de mesures écologiques d’application immédiate. Une écologie qui n’est ni punitive ni décroissante, mais basée sur l’adaptation à nos besoins réels. Du déploiement d’énergies vertes financées par des investissements publics et une volonté politique de sortir des énergies carbonées.

J’avoue qu’à la fin du meeting, moi aussi j’ai crié : « Léon à ruxelles ! »

Samuel Grenier
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"Le Campus scolaire de Coulommiers est l’un des plus grands lycée d’Île-de-France avec ses 2500 élèves, mais aussi l’un des plus vétustes.
Promis à une rénovation urgente par la Région dans le cadre du plan pluriannuel d’investissement 2017-2023, nous attendons toujours le début des travaux. Ce retard, loin d’être anodin, touche directement nos élèves et enseignants. La réhabilitation de ce lycée est à la fois un impératif écologique pour réduire la consommation d’énergie, mais aussi un impératif de mise aux normes sanitaires.
La sécurité sur le campus devient également un sujet de préoccupation majeure, aggravant les conditions d’étude des élèves et de travail de la communauté éducative.

Face à cette situation inacceptable, enseignants et parents d’élèves s’unissent : grève, pétitions... la m...
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Edouard Bénard, député communiste, dénonce les réformes scolaires qui font l’objet de la mobilisation massive de nos enseignants.

"Réformes des lycées professionnels, réforme du BAC, sélection accrue à l’entrée de l’université par l’instauration de Parcoursup, instauration de groupes de niveau au collège : l’ensemble de ces dispositifs a pour seul objectif d’introduire des logiques de concurrence, de performance et de spécialisation des formations fonctionnelles aux nécessités du sacro-saint marché."
Extrait de l’intervention

Nous vivons aujourd’hui une nouvelle journée de grève et de mobilisation pour réclamer l’abandon des mesures prévues par la réforme dite du choc des savoirs, notamment l’instauration de groupes de niveau en français et en mathématiques au collège.
Lire la suite - 02-04-2024

Extrait de l’intervention

Nous vivons aujourd’hui une nouvelle journée de grève et de mobilisation pour réclamer l’abandon des mesures prévues par la réforme dite du choc des savoirs, notamment l’instauration de groupes de niveau en français et en mathématiques au collège.

Enseignants, chercheurs et parents d’élèves s’opposent en nombre à cette nouvelle offensive contre le collège qui, en plus d’apparaître de plus en plus – disons-le – comme une usine à gaz ingérable, n’aura d’autre effet que d’aggraver des inégalités sociales déjà trop déterminantes dans le parcours scolaire des enfants et adolescents. Faute de moyens humains et budgétaires, ces groupes seront créés, dans la plupart des cas, à nombre de professeurs constant ou en faisant appel à de jeunes retraités.

Mme la ministre de l’éducation nationale, vous venez de dire à mon collègue Corbière que ces mesures répondaient à une attente. Or, pour nous, l’ensemble de ces dispositifs – réforme des lycées professionnels et du bac, sélection accrue à l’entrée de l’université à travers Parcoursup, instauration de groupes de niveau au collège – a pour seul objectif d’introduire des logiques de concurrence, de performance et de spécialisation des formations fonctionnelles pour les adapter aux nécessités du sacro-saint marché. (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR-NUPES et sur plusieurs bancs du groupe LFI-NUPES. – M. Olivier Faure applaudit également.)

Notre société a mis un siècle – pas moins – à instaurer un système scolaire capable d’accueillir tous les enfants dans un parcours commun jusqu’à 16 ans. Cette réforme organise en première instance l’orientation précoce des jeunes qui n’ont que l’école pour réussir. Force est de constater que nous assistons ainsi au développement d’un système éducatif à deux vitesses où les classes populaires voient s’amoindrir leurs possibilités de s’émanciper par l’éducation alors que les classes supérieures reproduisent leurs privilèges sociaux grâce à une logique de séparatisme éducatif. (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR-NUPES et sur quelques bancs du groupe LFI-NUPES. – M. Olivier Faure applaudit également.)

Outre l’abandon du choc des savoirs que nous appelons de nos vœux, quelles réponses concrètes apportez-vous à ces enseignants et personnels de l’éducation nationale qui, depuis plusieurs mois, vous demandent – à vous aujourd’hui comme à vos prédécesseurs hier – une revalorisation salariale sans contrepartie et des moyens pour l’éducation publique ? (Applaudissements sur les bancs des groupes GDR-NUPES, LFI-NUPES, SOC et Écolo-NUPES.)

Mme la présidente

La parole est à Mme la ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse.

Mme Nicole Belloubet, ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse

Je l’ai dit, toute mobilisation mérite attention. Je suis donc attentive à tout ce qui se dit voire se murmure – je le répète, les chiffres de la mobilisation indiquent que moins de 10 % de nos personnels se déclarent en grève.

Nous avons affirmé un objectif clair : d’une part, assurer une meilleure maîtrise des matières et des enseignements fondamentaux par nos élèves afin d’élever le niveau, d’autre part – je le redis devant vous –, refuser toute ségrégation sociale et scolaire.

C’est pourquoi nous serons attentifs à la manière dont les groupes se déploieront en sixième et en cinquième. Nous l’avons dit avec M. le Premier ministre : nous allons permettre à nos jeunes de travailler en groupe pour mieux maîtriser les compétences.

Toutefois, des brassages seront possibles entre ces groupes, lors du retour en classe entière. Oui à la pédagogie différenciée entre les groupes, non au tri social qui pourrait en résulter. Le dispositif que nous avons prévu permettra d’atteindre notre objectif.

Je ne reviendrai pas sur la question de l’augmentation de la rémunération des personnels enseignants car je l’ai déjà évoquée dans ma réponse à M. Corbière. En revanche, j’ajouterai un mot sur les moyens. Je vous rappelle que notre démographie est telle que nous perdons des élèves. Entre 2017 et aujourd’hui, on compte 400 000 élèves en moins dans l’enseignement primaire.

Dans la même période, nous avons créé 12 000 emplois dans l’enseignement du premier degré. C’est dire l’effort qui a été fait.

Enfin, dans le second degré, le nombre d’élèves en moins atteignait, lors de la dernière rentrée, 2 300 et s’élèvera, à la prochaine rentrée, à 7 000. Pourtant nous créons 800 emplois supplémentaires. (Mme Raquel Garrido s’exclame.)

Vous le voyez, nous sommes extrêmement attentifs à ce que disent les enseignants. Nous les écoutons mais le Gouvernement continue d’agir. (M. Jean-Louis Bourlanges applaudit.)
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Notre force, nous voulons l’organiser sans perdre notre liberté d’agir. Chaque membre du PCF a une parole libre et égale et participe aux grands choix stratégiques de notre organisation.


Sous cette Ve République présidentialiste, comme dans une Union européenne qui s’est construite en piétinant la volonté des citoyennes et des citoyens — à l’image du référendum de 2005 en France, dont le « non » a été cyniquement bafoué —, la démocratie est étouffée. Nous ne devons pas, de nouveau, être ignorés, méprisés. L’heure est, en effet, grave.

La paix est menacée aux frontières de l’Europe. Partout sur le globe, les logiques de force et de puissances s’imposent, au détriment du droit international et de l’intérêt des peuples. L’instauration de l’« économie de guerre » et l’austérité annoncée par le président de la République vont rendre encore plus difficile le quotidien de chacune et chacun.




L’urgence est là. Planifier ou subir le changement climatique, voilà le carrefour auquel est arrivé l’humanité.

Une conviction est au cœur de notre démarche : ce grand défi qu’est la lutte contre le changement climatique ne pourra être relevé que dans la justice sociale et la coopération internationale.




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ÉLECTIONS EUROPÉENNES 2024
enjeu majeur pour le monde du travail
appel a la souscription populaire
meeting Ă  Amiens le 11 avril, Ă  Paris le 15 mai
rejoignez le comité de soutien

FÊTE DE L’HUMANITÉ
MARIANNE MARGATÉ notre sénatrice , une autre voix au Sénat
PALESTINE/ISRAĂ‹L
arrĂŞtez les massacres, arrĂŞtez la colonisation
LES COMMUNISTES mobilisés
RETOUR sur la journée de formation du 30 mars
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REPRENONS LA MAIN SUR L’INDUSTRIE EN FRANCE ET EN EUROPE
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REPRENONS LA MAIN, SORTONS DE LA SPÉCULATION EUROPÉENNE DE L’ÉNERGIE !
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JE VEUX DES TRANSPORTS EN COMMUN DE QUALITÉ !
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Du 5 au 11 décembre, tous ensemble, faisons entendre nos exigences et vivre la solidarité.
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L ambition de ce livre est d'interpeller sur la situation actuelle de Cuba.
20€ , disponible à la fédération
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Parti communiste français - Fédération de Seine-et-Marne - L'Humain et la Planète d'abord
264 rue de la Justice - Vaux le Pénil BP 10118 - 77004 - Melun Cedex - Tél : 01.64.79.75.10 - Fax : 01.64.79.75.15 - pcf.fede77@free.fr

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